La còla dels Calandrins
étudiants en première année de formation a APRENE
a pris le nom de son parrain le 13 décembre 2016
La « batejada » qu’es aquò?
Choisir une personnalité occitane…
Le principe pour la promotion des nouveaux étudiants ? Demander à une personnalité qui a oeuvré pour le monde occitan de lui emprunter son nom. Une femme, un homme, un groupe… Mais, de toute façon, il faut demander les yeux dans les yeux à quelqu’un de vivant. Ce sont les futurs enseignants des Calandretas, au début de leur formation initiale de professeurs d’écoles, qui choisissent cette personnalité. Si le parrain accepte, son nom devient celui de leur promotion d’APRENE .
Et lors de « la batejada », les étudiants présentent leur demande dans une mise en scène personnelle, devant les amis de la langue occitane réunis pour appuyer leur geste et fêter l’événement.
… Il s’agit donc d’emprunter le nom de quelqu’un …
Et le nom, ce n’est pas rien !
Donner son nom c’est quelque chose ! C’est céder un peu de soi-même, un peu de son identité. Laisser ainsi partir son nom sur les épaules d’un groupe de jeunes gens, c’est un signe de confiance profonde.
Mais, pour la marraine, pour le parrain, cette demande de la jeune génération constitue une marque de reconnaissance de son action en faveur de la langue occitane.
Cela montre également au grand jour que la chaîne qui fait passer la langue d’une génération à la suivante n’est pas interrompue. « La batejada » indique publiquement que des jeunes gens veulent poursuivre et prolonger les perspectives ouvertes par les anciens.
Enfin « la batejada » met en avant la promotion de futurs enseignants des Calandretas, ceux que nous appelons des « calandrins », et qui offriront bientôt chacun mille heures d’enseignement par an EN occitan aux « pichons » des écoles Calandreta.
« La batejada » symbolise tout cela à la fois : la multiplication, le passage, la transmission, le développement, la confiance faite aux jeunes. C’est l’annonce du printemps de la « lenga nòstra ! ».
C’est la fête de la volonté tranquille que nous mettons en œuvre pour maintenir vivante et pour développer autant que faire se peut cette langue qui nous est chère.